La sédentarisation, s'est caractérisée chez les humains, il y a environ 10 000 ans (au Néolithique), par une diminution progressive de l'importance de la chasse, de la cueillette et de la pêche au profit de la production de nourriture par l'agriculture et l'élevage.
Ce n'est pas cependant l'invention de l'agriculture qui a précédé la sédentarisation, mais l'inverse : c'est parce que les hommes ont choisi de se sédentariser qu'ils ont été conduits à développer l'agriculture.
Les premiers villages apparaissent en particulier au Proche-Orient, dans la région du Jourdain, certaines communautés profitent de cette nourriture abondante à portée de main pour habiter à plusieurs familles dans un village permanent plutôt que de se déplacer sans cesse et de dormir dans des abris de fortune. Ils choisissent de vivre groupés, mais sans ne rien changer à leur pratique de chasseur-cueilleur.
L’augmentation de la population dans les villages, puis les villes conduisit a une organisation sociale nouvelle. Avec l'agriculture, l'apparition de l'élevage, et le développement d'une civilisation urbaine, ont fait émerger une hiérarchie sociale et une segmentation par profession.
La sédentarisation s’est opérée de façon diverse en fonction de la géographie. Par exemple :
Les piémonts approvisionnés en eau ont permis le développement des oasis et donc de populations sédentaires.
Quand ces populations sédentaires sont restées isolées, soit en raison des difficultés d'accès (les Papou, les Mursi...) ou en raison des menaces d'autres populations (Kalash), elles sont restées avec une organisation sociale très primitive.
D'autre ethnies ont tirée partie de la géographie, pour développer une réelle civilisation de plein droit, complémentaires des populations qui les entourent. C'est par exemple le cas de Dogon qui occupent la falaise de Bandiagara au beau milieu de la savane du Sahel Africain.
Les populations sédentaires que j'ai visitées et qui ont développé un mode de vie spécifique :
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
Le terme démocratie désigne à l'origine un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions publiques et à la vie politique de la cité.
Ce terme désigne aujourd'hui tout système politique dans lequel le peuple est souverain. Le terme de démocratie ne se réfère pas uniquement à des formes de gouvernement, mais peut aussi désigner une forme de société ayant pour valeurs l'égalité et la liberté. La France a pour devise : « Liberté », « égalité », « fraternité »
La démocratie est une structure sociétale, un ensemble d’institutions politiques qui visent à garantir les Droits de l’homme pour tout être humain. Les droits de l’homme naissent de la valeur centrale de dignité humaine.
La démocratie se fonde sur le présupposé que l’objectif principal de la société doit être le bienêtre de tous ses membres, et que chacun doit jouir du maximum de liberté compatible avec la liberté de chacun de ses semblables.
La démocratie est directe (le peuple vote les lois) ou représentative (le peuple élit des représentants qui votent les lois).