Du point de vue religieux, en Afrique de l’Ouest, on oppose quelquefois le Sahel musulman, et le sud chrétien. La réalité est plus complexe.
Le sahel est effectivement de plus en plus sous l'influence musulmane, mais on est bien loin de l'intégrisme sauf dans quelques poches utilisant l’islamisme à des fins politiques.
Le sud et lui, confrontés à une concurrence pleine d'imagination des églises d'obédience Chrétienne. Certaines dépendent des grands mouvements Européen (catholique...) ou nord-américain (évangéliques...), d'autres sont issues d'organisations autochtones dans une interprétation libre de la bible et des croyances locales (église du plein évangile...).
L’islam n’a pas significativement progressé au-delà des confins de la forêt et des savanes. Par ses pratiques sociales et culturelles, il marque une première différenciation de l’espace régional. Il ne trace pas toutefois de véritables frontières ; pas plus d’ailleurs que ne le feront ultérieurement les missions protestantes et catholiques.
Les peuples de religion musulmane sont principalement issus des ethnies d'éleveurs, nomades du Sahel. Ceux de religion catholique sont des agriculteurs, sédentaires des régions méridionales.
Des religions locales aux pratiques animistes perdurent dans certaines régions en particulier le culte du Vaudou.
Les religions traditionnelles africaines sont essentiellement des cosmogonies (descriptions ou explications de la formation du Monde). Par ailleurs, le dénominateur commun en est la place et le rôle fondamental occupés par des ancêtres fondateurs. C’est une des raisons pour lesquelles il n’y a pas de guerres de religion. Il n’y a en effet aucun sens à convertir quelqu’un d’autre au culte de ses propres ancêtres.
Agglomération de familles vivant dans la même région, ou se déplaçant ensemble, ayant un système politique commun, des croyances religieuses et une langue communes, et tirant primitivement leur origine d'une même souche.
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.