Les Achang (ou Ngochang, Ngac'ang, Maingtha) sont une ethnie Tibeto-Birmane du sud du Yunnan (Chine méridionale – frontière birmane, région des villes de Riuli et Tenchong), dans le Triangle d’or.
Estimation du debut des années 2000 : 34000 personnes.
Les ancêtres des Achang sont parmi les premiers habitants de la province du Yunnan. Ils vivaient près de la rivière Lancang (nom porté par le Mékong en Chine) et c'est au 12e siècle qu'ils commencèrent à migrer vers l'ouest (frontières de la Chine actuelle). Au 13e siècle, certains s'installèrent dans la région de Longchuan tandis que d'autres s'installaient près de Lianghe. Pendant les dynasties Ming et Qing, ils étaient gouvernés par les chefs des villages les plus proches.
Le palais du gouverneur de Nandian Xuanfu récement restauré représente un exmple des batiments hébergeant les représentants des potentats locaux. Il est situé dans Lianghe County, et fut commencé dans la première année de la dynastie Qing en 1851. Après une expansion continue dans les trois générations de chefs, il a été achevé en l'an 24 de la République de Chine (1935 ).
Du point de vue religieux ils sont adepte d’un mélange de bouddhisme theravāda et de taoïsme
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.